
Pourquoi j’ai choisi la peinture vinylique ?
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Depuis le début de mon projet, une question revient souvent : pourquoi la peinture vinylique ?
C’est une matière peu connue du grand public, parfois confondue avec l’acrylique ou la gouache. Et pourtant, elle a tout changé dans ma façon de peindre.
Une matière libre, brute, imprévisible
La peinture vinyle a une texture dense, souple, presque caoutchouteuse. Elle se travaille vite, elle sèche vite. Elle ne laisse pas le temps au doute.
Je l’applique à la spatule, à la main, au couteau, parfois même avec des objets du quotidien. Elle accroche, elle glisse, elle bloque. Elle vit.
C’est cette tension que je cherche.
Une matière sans repentir
Il n’y a pas de retour possible. Quand la peinture est posée, elle est posée.
C’est un peu comme la vie : chaque geste compte. Chaque trace est définitive. Ça m’oblige à être honnête, direct, sans artifice. À me mettre à nu, même derrière l’anonymat.
Une matière qui absorbe tout
La peinture vinyle accroche la lumière. Elle la mange.
Les noirs deviennent velours. Les blancs deviennent mat. Les couleurs saturées vibrent différemment selon l’heure du jour ou la distance du regard.
C’est une matière qui ne ment pas.
Une signature invisible
Je ne signe pas mes toiles sur le devant. Mon projet, nnero, est anonyme.
Ce n’est pas une marque. C’est un souffle. Une impulsion. Une invitation à voir sans chercher à comprendre.
Toutes les œuvres sont uniques.
Certaines sont douces. D’autres sont violentes.
Mais toutes sont faites de la même matière : le geste et la matière.
Bienvenue dans l’univers de nnero.